Alouna Ad'mine Ecu' cherchez pas à comprendre, elle est folle XD
Date de naissance : 09/06/1998 Age : 25 Messages : 962
Sujet: Les Artisans du Rêve. [Chapitre 2] Sam 25 Aoû - 12:54
LES ARTISANS DU RÊVE
Passes de l'autre côté du miroir et découvre l'envers du décor.
Chapter 2 ♠ Rêve
Rêve :
Je me retrouvais dans une forêt. Seule, dans cette immensité claire et accueillante, je sus que faire ni où aller. Décidant à l'instinct, je me dis que marcher tout droit ne serait pas plus mal. Je me mis donc en marche, entourée d'arbres d'une blancheur et d'une clarté exceptionnelle. Tout semblait calme et silencieux, mis à part un petit bourdonnement incessant sur lequel je ne pourrais mettre un nom. Une abeille ? Un moustique ? Mais il s'avérait que j'ai totalement tort : de petites fées aux ailes multicolores qui m'étaient jusqu'ici inconnues se mirent à voleter gaiement autour de moi. Perplexe et fascinée, je m'immobilisais. Lorsque certaines plus téméraires que les autres s'approchaient, j'avais l'impression de les entendre chuchoter des mots imperceptibles. Je souris, émerveillée. Mais dès que je tendis la main pour en toucher une, elles prirent peur et s'enfuirent immédiatement, dans un bourdonnement continu. Le silence s'installa soudain sur la forêt, plus lourd que jamais. Dans ce lieu qui parait tout droit sorti d'un conte pour enfant, je me sentis tout à coup aussi vulnérable qu'un poisson hors de son bocal.
Les petites fées volantes étant parties, je me retrouvais seule. Je me mis à marcher au hasard car je ne connaissais rien de cet endroit mis à part qu'ils regorge de créatures étranges. Marchant droit devant moi, suivant un chemin étrangement tracer pas deux rangées d'arbres de chaque côté, je remarquais un détail frappant : aucun chant d'oiseau. Pas de hululement, de piaillement. Rien. Juste le silence. Curieuse de découvrir ce monde mystérieux, je coupais à travers bois, m'enfonçant plus profondément dans la forêt. alors que la lumière s'atténuait un peu, un petit oiseau noir vint se poser sur une branche basse de l'arbre devant moi. Il me regarda d'un air intrigué, en penchant la tête sur le coté. Il me regarda d'un air intrigué, me fixant de ses deux yeux ambrés.
Amusée, je souris. Mais c'est alors qu'il entrouvrit le bec, avant de s'envoler. Je n'avais entendu aucun son sortir de sa gorge, mais le hurlement qui retentit une fois l'oiseau disparut, était, lui, bien audible. Mon sourire s'effaça aussitôt, remplacer par une grimace de douleur et de terreur. Le cri de ma petite soeur que j'entendais résonnait dans mes oreilles comme un écho, alors que le hurlement ne venait d'aucune source visible. Accroupie, les mains sur la tête, j'attendais que cela se termine. Ce furent les minutes les plus longues de ma vie. Lorsque je rouvris les yeux, le silence était revenu, une fois de plus. Cet endroit me paressait soudain beaucoup moins accueillant qu'il ne le donnait à croire au premier regard. Je me relevais. J'écarquillais les yeux devant le miroir qui, quelques secondes plus tôt, n'existait pas.
L'hostilité et la méfiance qui se dégageait de cet objet me firent d'abord reculer d'un pas, mais j'étais curieuse de voir mon reflet. Je m'avançais, prudente. A mon grand étonnement, ce que je vis n'était autre que la jeune fille de dix sept ans que je connaissais bien, les yeux rouges de larmes. Mais sans que je puisse m'en rendre compte, la grande glace se transforma en une porte en bois. Mes pupilles se dilatèrent devant ce spectacle. Intriguée mais méfiante, j'en faisais le tour. De l'autre côté, c'était une porte ordinaire mis à part qu'elle n'est pas de poignée. Revenant du bon côté, j'hésitais d'abord. Mais la curiosité l'emporta sur ma crainte, et je tournais la poignée. Décidément, cette journée était riche en surprise. Effectivement, le paysage était identique. Restant toujours sur mes gardes, je mis un pied devant l'autre et passait l'ouverture. Le noir me fit soudain sursauter.