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 Ecunou Paradise.

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AuteurMessage

Ad'mine Ecu' cherchez pas à comprendre, elle est folle XD

Alouna
Alouna
Ad'mine Ecu' cherchez pas à comprendre, elle est folle XD


Féminin
Date de naissance : 09/06/1998
Age : 25
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Ecunou Paradise.  Vide
MessageSujet: Ecunou Paradise.    Ecunou Paradise.  Icon_minitimeMer 11 Avr - 13:20

Ecunou Paradise.  Precun10

Ce RP a été écrit à partir de cette image :
Ecunou Paradise.  296f3769


Nous étions ensemble depuis plus de six mois. Je nageais dans une grande marre de bonheur. James et moi vivions dans une vieille maison, que nous avions acheté, très chère d'ailleurs. Elle avait tant de charme, avec ses anciens meubles, ses grands lustres incrustés de diamants... Mais nous en avions changé un peu la structure, dans les tons plutôt asiatiques, comme l'aimait James. Quelques figurines, tables basses et autres choses chinoises étaient disposées un peu partout dans la maison. Elle était d'une telle grandeur que la première fois où nous l'avions visité, j'avais failli me perdre dans les chambres de l'étage. Dans le salon, un grand canapé de cuir noir moderne était positionné au milieu de la pièce, près d'une petite table, où se trouvait le téléphone. Oui, je suis capable de parler pendant des heures avec mes amies. Nous avions mit un certain temps à combler le vide qui nous entourait, mais au bout d'un certain temps, nous nous sommes habitué, et on s'y sent maintenant comme chez nous.

Chaque jour, après que j'ai fini de travailler, vers dix sept trente environ, il venait me chercher devant l'université. Oui, je travaille dans une sorte de dortoir pour étudiant, je suis la directrice adjointe. J'ai été engagée cet été. Je m'occupe des papiers, des factures, du courrier, des choses administratives quoi. Ce n'est pas très intéressant, mais c'est bien payé. Vous allez bien penser que je ne pense qu'a l'argent, mais non. Je pense surtout à ma vie avec mon petit copain, qui lui, en revanche, serveur dans un restaurant deux étoiles, n'irait pas loin sans moi, avec son salaire minable. Rachel, ma patronne, me conseillait de le forcer à changer de job, mais c'était pour moi impossible. Chaque fois que j'abordais ce sujet, il me regardait de ses yeux d'anges, me prenait les hanches, et m'embrassait dans le cou. Je ne pouvais plus y résister. Chaque fois qu'il avait recourt à cette méthode, je me laissais entraîner, ne pouvant plus penser à rien, car mes yeux papillonnaient, devant ce bel homme.

James ? Je l'aimais du fond du coeur. Pas comme un chat ou une paire de chaussures, mais comme un être humain, que je chérie, et je serais prête à mourir pour lui. Il était si beau, avec ses yeux couleurs amandes, ses cheveux frisés noirs. Et son regard charmeur... Un vrai délice. Dès le premier regard, j'étais tombée ivre amoureuse. C'était un samedi soir, je m'étais accordée une journée shopping plus resto' après ma semaine de travail. Alors, j'avais donc réservé une place au Armitage Age, un endroit chic tout en restant cool et dans mes moyens de l'époque. Le soir, j'arrive vers vingt heures dans l'entrée, mes mains chargées de sacs remplis de vêtements. Je donnais mon manteau et mes affaires au maître qui me proposait son aide, et me dirigeais ensuite vers la table réservée à mon nom. J'étais décontractée, et autour de moi, les gens riaient, tout le monde avait l'air heureux.

Je patientais jusqu'à qu'un serveur m'apporte la carte. Je choisis un filet de poisson avec des pâtes. Après environ un quart d'heure d'attente, mes plats arrivaient enfin, entre les mains d'un jeune et beau garçon aux cheveux frisés. James. Grand, un joli visage sans imperfection... J'en restais bouche bée. Je lui adressais un sourire béat. J'avais évidemment l'air d'une idiote, mais je n'arrivais désespérément pas à me décrocher de ses magnifiques yeux marrons. Mais c'est alors que se produit un événement qui changerait tout. Les assiettes qu'il portait sur ses bras glissèrent, et vinrent atterrir sur mes genoux, dans le mauvais sens. Je sentis tout d'abord la colère me monter jusque dans le plus petit endroit de mon coeur. Je m'apprêtais à lui hurler dessus, lorsque j'ai vu son visage tout près de moi. Je retenais mon souffle, en fermant les yeux, sentant le gène monter à toute vitesse pour remplacer la colère et venir faire rougir mes joues.

Il avait attrapé une serviette et essayait avec force de faire partir les énormes taches qui ornaient maintenant une de mes plus belles robes. J'étais sur les nerfs, mais je n'arrivais pas faire sortir un seul son de ma bouche. J'agis donc par les gestes. Je le poussais gentiment et lui faisait un maigre sourire, pour lui faire comprendre que ce n'était rien. Mais il insista en me faisant un signe de tête amical. Je crus que je tombais. Il était si beau ! Une fois qu'il eut fini de m'asticoter les cuisses, il s'écarta avant de s'éclipser dans les cuisines. Je baissais les yeux vers mes jambes. Elles étaient toutes trempées. Je fermais de nouveau les yeux, essayant de m'imaginer la tête de ce serveur, tout en inspirant profondément. Après quelques minutes de méditation intense, je me levais et prenais mon sac.

Non, détrompez vous, je n'ai pas l'intention de partir. Ce n'est pas du tout mon genre. Au lieu de marcher vers la sortie, je me dirigeais d'un pas lent vers l'arrière restaurant. Mon coeur battait à tout rompre dans ma poitrine. Je ne savais même pas ce que j'allais lui dire. Tout ce que je savais, c'est qu'il fallait que je le remercie. Une fois que j'arrivais dans les "coulisses" du restaurant, je me figeais. J'écarquillais les yeux. On voyait bien que je n'étais jamais venu à l'arrière des cuisines d'un grand restau réputé. Tout le monde s'égosillait en annonçant les plats, les chefs cuisiniers se pressant les uns contre les autres pour attraper tel ou tel ingrédients. C'était vraiment très impressionnant. C'est alors que je repérais un serveur qui dépassait tout le monde d'une tête.

Je voulu crier, aller le chercher, mais il y avait trop de cacophonie, il ne m'entendrait pas. Et puis tout le monde commençait à me bousculer en tout sens. Je fus contrainte de sortir, à contre coeur. Mais, je n'abandonnais pas ! Je me postais devant la grande entrée principale, près des portes coulissantes. J'avais laissé mes sacs et mes affaires à l'intérieur, car je comptais bien l'attendre jusqu'à ce qu'il est fini son service. Ah, vous auriez beau me supplier à genoux en me tendant deux mille dollars je ne céderais pas. Sur ce point là, j'étais implacable. Je restais impassible et restais toujours forte jusqu'à la fin. Je m'adossais donc contre le mur de briques, allumant une cigarette que j'enfilais ensuite dans ma bouche.

Je fumais quand j'étais stressée. Et oui, cela peut paraître idiot, mais c'était dans des situations comme celle là où j'avais le plus besoin de la fumée suffocante et de la douceur que me provoquait la cigarette. Je tirais une bouffée, tandis que les voitures passaient à toute vitesse devant mes yeux, dans une nuée de couleur jaunes et rouges. J'attendis comme ça jusqu'à minuit, avec une boule qui me contorsionnait littéralement le ventre, mais en tenant bon, inspirant et expirant plusieurs fois par minutes. J'avais tout de même fait un petit break vers neuf heures et demi du soir, car la faim me serrait la gorge, alors j'étais allée m'acheter un sandwich sur Waverly Place. J'avais ensuite vu défiler tous les coupes de la soirée, les uns après les autres, pour enfin tomber sur la personne que je voulais.

Il devait être minuit et demi lorsque je le vis sortir par la porte de service, situer une ou deux ruelles plus loin. Il avait enlevé son costume de serveur pour enfiler une belle veste en cuir, avec un jean délavé. Qu'est ce qu'il était beau habillé comme ça ! Je bavais littéralement devant lui, avec un sourire béat. Je sortais enfin de mon extase pour réagir. Je prenais mes jambes à mon cou et me mis à courir dans sa direction. J'avais quelques difficultés car j'avais des escarpins, et ce n'était pas l'idéal. Je ralentis donc l'allure, de façon a ne pas me casser un talon. Un fois à peu près à sa hauteur, je l'interpellais, encore toute essoufflée. Figurez vous que je gardais la ligne sans faire de sport. Et oui, j'avais un don pour ces choses là. Excusez moi, je reviens à mon histoire.

- Ah, salut, dit-il, plutôt indifférent, mais se forçant à me sourire.

Je le lui rendais, contente au moins qu'il m'écoute. Plusieurs fois, les gens que j'interpellais pour les remercier partaient discrètement pendant notre discussion, ou me disait tout simplement qu'ils ne me connaissaient pas. Et lui, en plus d'être beau il était gentil et intelligent. Parfait, c'était le mot qui le qualifiait le mieux. Mais enfin, pourquoi rêvé alors qu'il doit probablement avoir une petite amie, et bien plus belle que moi ? Mon coeur qui s'emballait il y a à peine une minute se stoppa presque en pensant à cette tournure de l'idée. Je me lançais quand même dans dans mon discours que j'avais répété pas mal de fois déjà.

- Voilà, je voulais juste vous remercier de m'avoir aidé à nettoyer ma robe. Je sais que ce n'est pas toujours facile d'être dans le stress et de faire des erreurs.

Là, vous devez vous dire que je me la joue mélomane, mais bon, c'est à ma façon quoi. Il me regarda avec de grands yeux ronds. Ah, ils faisaient tous ça. J'avais l'habitude, mais là, c'était bizarre. Je sentais qu'il était vraiment touché que je l'ai attendu si longtemps pour un "merci". Avant, tout le monde me disait juste "de rien" et partait sans se soucier de rien. Lui, il est resté à ma fixer droit dans les yeux, et je crains qu'il ne voit mon coeur sous ma poitrine qui battait la chamade. Je ne pus les soutenir. Je baissais les yeux en me raclant la gorge.

- Tu m'as attendu tout ce temps ?

Je fis un petit signe minable de la tête. Mais qu'est ce qui me prenait ? D'habitude qui moi était si directe et franche avec tout le monde, là, j'étais timide, et recroquevillée dans ma coquille. Quelle nulle je faisais, non mais franchement. Il parut aussi étonné que reconnaissant.

- Wouah ! Ba vraiment, c'est moi qui te remercie. Surtout que je ne voulais pas tacher ta magnifique robe. Tu étais si belle dedans.

Je crus que j'allais m'évanouir sur place. C'est vrai que je ne devais pas être la fille la plus moche du quartier, mais sans aucun doute qu'il y avait bien plus belle que moi. Mais il ne me connaît même pas, et il me complimentait déjà ? Ca avance vite dites donc. Je ne savais pas si ça en restera là ou si ça irait plus loin, mais ce que je savais, c'est que lorsqu'il m'a pris par l'épaule et m'a entraîné dans une ruelle, j'ai cru que mon coeur allait lâcher. Je ne savais plus quoi penser. Etre heureuse qu'il est de l'estime pour moi ou alors paniquer parce qu'il m'emmenait déjà dans des situations gênantes sans me connaître.

Mes yeux donnaient des regards inquiets en tous sens, y compris vers la grande rue qui était encore en effervescence à cette heure si tardive, alors que nous deux étions bien au calme, dans la pénombre d'un seul réverbère, non loin de nous. Il me plaqua d'abord contre le mur. Puis, il commença à approcher son visage du mien, et enfouit son visage dans mon cou. J'eus un bref mouvement de recul. Cela ne me ressemblait pas, car j'avais l'habitude de ce genre de situation, et je savais restée calme, mais là, c'était très différent, on ne sortait pas ensemble ! Je ne le connais pas bon sang ! Je me mis à paniquer de plus en plus, ma respiration fut de plus en plus saccadée, et il du le sentir, car il retira sa tête, pour venir approcher sa bouche de la mienne. A ce moment là j'aurais voulu me faire toute petite, m'enfouir sous terre et que plus jamais on entende parler de moi.

Mais vu que c'était impossible, je devais improviser. Et évidemment, ce n'était pas du tout mon domaine. Tout d'abord, je respirais, doucement, tout en faisant semblant que j'appréciais son baiser divin. Et ce qui m'alarma, c'est que je ressentais vraiment ce que je pensais. Mais Johanna, ça devient grave ! Lorsque je rouvrais les yeux, les siens me fixaient, avec une petite lueur narquoise tout au fond. Ca y est, il m'avait séduite. Mon coeur s'emballait, et lorsque cette sensation de haut le coeur venait imprégner tout mon corps, mélanger de frissons désagréables, c'est que je craquais, et qu'il ne servait à rien de résister. Voilà, je vais vous épargner les détails de la suite des événements. Sauf si vous désirez être choqué à vie, mais je ne pense pas.

Tout ce que je peux vous dire, c'est qu'ensuite nous sommes aller chez lui, et je vous laisse découvrir, imaginer la fin de l'histoire. Et quand même, pour en revenir à la réalité, chaque soir parfois, lorsque j'avais le coeur en peine, que j'avais envie de pleurer, je me tournais, dos à James, pleurant en silence, tout en me repassant en boucle la scène de ce soir là, et après dix minutes de tournages interne, mes larmes se transformaient en rire ému. Quelques fois quand je remuait trop pendant la nuit, rigolant toute seule, il se retournait et m'enlaçait amoureusement... Quel bonheur !

- Driiiiiiing !

Je me précipitais vers la petite table basse près du canapé en cuir, et m'effondrait dessus, tout en décrochant le téléphone. Mais alors que j'allais prononcer le traditionnel "Allô", James entra doucement par la grande porte en bois massif, un beau bouquet de tulipe dans les bras. Dès qu'il m'aperçut, il me sourit, en m'envoyant un baiser de la main. Je lâchais le combiné, et lui adressait un clin d'oeil coquin. Je ne cache pas qu'a chaque fois qu'il entrait, je ressentais la même chose que la première fois où il m'avait plaqué contre le mur. Heureuse, et paniqué. C'était toujours une expérience très émouvante à tester. Enfin bon, je reprenais le téléphone, car a personne au bout du fil, qui n'était autre que Laurie, ma meilleure amie, hurlait pour se faire entendre.

- Allô Laurie ? T'es toujours là ?


Dernière édition par Ecunou le Mer 11 Avr - 14:08, édité 2 fois
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