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 Rien qu'un Sourire.

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AuteurMessage

Ad'mine Ecu' cherchez pas à comprendre, elle est folle XD

Alouna
Alouna
Ad'mine Ecu' cherchez pas à comprendre, elle est folle XD


Féminin
Date de naissance : 09/06/1998
Age : 25
Messages : 962

Rien qu'un Sourire. Vide
MessageSujet: Rien qu'un Sourire.   Rien qu'un Sourire. Icon_minitimeJeu 11 Oct - 16:18

Rien qu'un Sourire.

Un geste. Une main tendue. Un sourire. Rien qu'un sourire. Parfois, juste cela peut changer, tout changer ... Toucher du doigt l'immensité n'est pas donné à tout le monde. Il y a de la beauté partout, pour qui veut la voir, mais personne ne regarde vraiment. Jamais ils ne se donnent la peine de chercher, de comprendre ... La terre est vaste, et qui ne tente rien à rien. Tout le monde m'a demandé d'oublier, tout le monde m'a dit : Tu dois essayer de ne plus y penser, tu dois tourner la page. Mais je ne veux pas oublier. Pourquoi vouloir tenter d'oublier un sentiment si lointain, à la fois si triste mais aussi joyeux et émotionnel ...?

C'était un soir. Il faisait nuit noir au dehors. Assise sur le canapé, je regardais tranquillement la télévision, la tête de ma mère posée sur mes genoux, les yeux fermés. Tout était calme, seulement les cris des joueurs de tennis qui tapaient dans la balle dans le grand écran au milieu du salon. Je frissonnais, et me rendais compte que la grande baie vitrée était restée ouverte. Je déplaçais doucement la tête de ma mère endormie sur un coussin et me levais pour aller fermer la fenêtre. Lorsque je revenais m'asseoir, je prenais tout de même un grand châle, et m'enroulais dedans.

Les Frères Bryans, qui jouaient en ce moment sous mes yeux contre deux Espagnols que je ne connaissais pas, étaient en train de les battre à plat de couture, pour la simple et bonne raison que c'était les deux meilleurs joueurs de double mondiaux, y compris les jumeaux les plus connus dans le monde du tennis. Je n'étais pas fan de ces deux frères, mais il faut bien dire que je les trouvais plutôt mignon, y compris Mike. A la longue, à force de les regarder jouer, je me suis rendue compte autant de leur différence physique que psychologique. En interview, ils n'avaient pas les mêmes paroles, les mêmes mots, les mêmes réactions, que sont censés avoir les jumeaux.

Et pour le physique, tout simplement, il n'avait pas la même couleur d'yeux, pas la même musculature ... Mais seule une experte de mon genre pouvait voir ces espèces de petits détails invisibles pour des personnes comme mes parents. Concentrée dans les coups fulgurants que se lançaient les adversaires à la télé, je n'avais pas remarqué que ma mère s'était entre temps réveillée. Je ne m'en rendis compte seulement lorsqu'elle passa devant moi, me regardant de ses yeux cernés et endormis. Elle m'ébouriffa les cheveux et me dis d'une voix las :

« Traîne pas trop, il est tard.

- Mais maman, demain j'ai pas cours, c'est samedi, laisse moi finir le match, reste plus que quelques jeux et ils ont gagnés, ripostais je.

- Bon d'accord, mais après tu files au lit. »

J'acquiesçais, puis l'embrassais sur le joue avant qu'elle ne ferme la porte et parte se coucher. Je me retrouvais seule. Ma mamie dormait déjà et mon père était sur l'ordi. Je m'installais bien confortablement et fixais mes yeux sur le terrain. Lorsque j'entendis le commentateur hurler, je baissais le regard vers bas de l'écran, vers le tableau des scores, et me rendis compte que c'était la balle de match. Toute contente, je me relevais en position assise, les jambes en tailleurs. C'était Bob qui servait. Il tenta un ace, qu'il rata. Servant sur sa deuxième balle, le point dura très longtemps, toujours en fond de cours, jusqu'à ce qu'un des Espagnols, Lopez, fasse une amorti.

Bob courrut, dérapa sur le sol terreux, mais dans sa glissade, ses pieds s'emmêlèrent et il la termina en une roulade plutôt inquiétante. Je grimaçais lorsque, au sol, il ne se relevait pas. Je regardais la scène, la tête appuyée contre l'accoudoir du canapé. Son frère ne se relevant toujours pas, Mike trottina jusqu'à lui. Il se baissa puis pris son jumeau par dessous les bras, et le souleva, comme une mère le ferait avec son enfant. Une fois debout, il passa son bras autour de ses épaules et le soutint jusqu'à sa chaise, tandis qu'il boitait et lui murmurait quelque chose. J'écarquillais les yeux, sans savoir vraiment pourquoi.

Bizarrement, je ne savais pas ce qui m'arrivait, comme si quelque chose m'avait pincer le coeur, comme si quelque chose de fragile c'était rompu en moi ... Je ne cherchais pas plus loin, mettant ça sur le compte de la fatigue. Me rallongeant pour voir la fin du match, mes yeux se fermèrent doucement, lentement, sans que je puisse les retenir. Avant que mes paupières ne se ferment totalement, une larme coula sur ma joue, mais je l'effaçais du revers de la main avant de sombrer dans le monde des rêves.

***

Je sentis une caresse, puis une petite secousse. Lorsque je me décidais à me réveiller, j'aperçus la tête de mon père. Je me frottais les yeux, et me retrouvais avec les mains noires. J'avais oublié de me démaquiller. Tant pis ! Je réfléchissais, me demandant quel jour nous étions, quelle heure, où est ce que j'avais dormi et qu'est ce que j'avais vu hier soir ? Oh mon Dieu !

« Quelle heure il est Papa ? Je vais être en retard en cours !

- Calme toi chérie, on est samedi aujourd'hui. »

Je poussais un soupir de soulagement. Mon père me laissa tranquille tandis que je m'enfermais dans la salle de bain. Je me débarbouillais, puis me douchais. Une fois toute propre et réveillée pour de bon, je m'habillais et allais prendre mon petit déjeuner habituel : quatre tartines de beurre avec du lait chocolaté. C'est seulement en rangeant mon bol que je levais les yeux vers l'horloge de la cuisine et me rendais compte de l'heure. Onze heures et demi ?! J'avais dormi aussi longtemps ? D'habitude ce n'était que dix heures, maximum ... Je fermais le lave vaisselle et rentrais dans la chambre de mon père :

« T'aurais pu me réveiller avant quand même ! T'as vu l'heure ! »

Haussant un sourcil, mon père me regarda d'un air que je ne pourrais décrire avant de me dire de sa voix grave :

« Je me suis dis que tu avais sommeil, étant donné que tu t'es endormie sur le canapé, t'as du te coucher tard.

- Oui, mais c'est pas une raison ... Ronchonnais je. »

Je quittais sa chambre pour me rendre la mienne. J'ouvrais mon ordinateur et me connectais sur FaceBook. Pas de nouvelles notifications. J'allais me déconnecter lorsque Laurie, ma meilleure amie, me dit par message : Hello ! T'as pas oublié, tu viens chez moi à deux heures hein ! Je poussais un cri et mis ma main devant ma bouche. J'avais totalement oublié ! Mais, évidemment, je ne lui dis rien, même si ça ne servit pas a grand chose : Oui oui, dis je. Mais elle me répondit sur un ton moqueur : Ouais ouais c'est ça t'avais oublié !! Sans même lui répondre, je quittais la page et fermais mon portable.

Mais qu'est ce qui m'arrive ..?

Les yeux plissés tandis que je me mordais la lèvre, je regrettais immédiatement ma réaction impulsive. Mais pourquoi avais je fais ça ? Moi qui d'habitude réagissais en rigolant, prenais toujours les remarques de Laurie à la légère ... J'eus un mouvement vers mon ordinateur, mais je renonçais. J'irai chez elle tout a l'heure, et je prétexterais un problème de connexion. Je pris mon livre et m'installais confortablement sur mon canapé. Le Prestige de Christopher Priest que j'avais entamé il y a un peu moins de deux semaines, était aussi captivant et intéressant que le film, même si le suspens de la fin était rompu mais cela ne gâchait rien a la beauté du texte.

Au bout de deux pages, je me rendais compte que je n'avais même pas retenu ce que je venais de lire. Je retentais une deuxième fois, mais au second paragraphe, je me surpris à penser a autre chose. Je mis mon marque page, et fermais le bouquin. Je décidais autre chose. Un petit épisode des Enquêtes de Murdoch en Replay me plairait peut être mieux. Je cherchais donc cette série sur le Replay de France 3 mais ne le trouvais pas. Je pestais. Décidément, je portais la poisse aujourd'hui ! Je décidais donc de me regarder un épisode cette fois ci de l'Epervier, avec mon Yann que j'aimais tant.

Je passais le DVD dans le lecteur et baissais le son pour ne pas réveiller ma mamie qui dormait encore. Au bout d'une heure, a la fin de l'épisode, je m'étais prévue d'en faire un deuxième, mais lorsque je me levais pour aller aux toilettes, j'écarquillais les yeux devant ma montre : 13H30. Déjà ?! Je courais dans ma chambre pour prendre ma veste et filais mettre mes chaussures tout en hurlant, oubliant ma grand mère :

« Papa, dépêche, on va être en retard !! »

Je n'eus pour toute réponse qu'un bruit sourd. Une fois mes converses lassées, je me relevais et allais dans le couloir. Je cherchais mon père dans toute la maison avant de me rendre compte qu'il était encore dans la douche. Je frappais à la porte pour être sur qu'il m'entende, avant d'aller m'affaler sur mon lit, certaine de devoir attendre encore un bon quart d'heure et d'arriver après l'heure convenue, mais étant donné que mon père était le roi pour toujours faire des choses au dernier moment, Laurie et sa famille avait l'habitude.

Les mains derrière la tête, les yeux fixés au plafond, mon esprit s'évada dans un monde de rêves éveillé. Beaucoup de questions, parfois sans réponses, bouillonnaient dans ma tête, plusieurs idées, et même juste un seul mot, venaient se superposer dans mon âme, jusqu'à menacer de la faire exploser. Lorsque mon père m'appela, je sursautais et revint brutalement à la réalité. Je me relevais, un peu vite, car j'eus la tête qui tourna légèrement, mais sans plus. Je le découvris sur le pas de la porte, adossé au mur blanc. Il me dit en ricanant :

« Alors, c'est qui attend, hein ?

- Oh ca va, je t'ai attendu pendant quatorze ans, tu peux bien m'attendre cinq minutes ! »

Ma réponse avait été sèche et brutale, et le sourire qui ornait le visage mon père s'effaça aussitôt, et je m'attendais à une remballe, mais il ne me dit rien. Toutefois, j'étais plutôt fière de ma phrase, qui, dans le fond, était bien vraie. Je montais dans la voiture et mis instantanément mes écouteurs sur les oreilles. Deep Shadows, de T.T.L résonna en écho dans mes tympans, comme si elle reflétait en ce moment mes propres pensées, c'est à dire sombres et noires. Je vis les lèvres de mon père bouger sans qu'il n'en sorte aucun son. J'enlevais un de mes « bouchons » comme il se plaisait à les nommer, mais je n'entendis pas sa phrase.

« Quoi ??

- Je te demandais qui avait gagner le match, hier, du coup ?

- Bah c'est celui qui a pas perdu ! Dis je en rigolant.

- Ah nan tu me la fait pas celle la !

- Tu me la fait tellement souvent, tu m'influences !

- Du coup, c'est qui quand même ?

- Bah devines.

- Les Bryans.

- Bravo Papa !! »

J'entretenais une relation avec mon père proche de l'amitié. Toujours à rigoler, se taquiner, à se faire des blagues, ou parfois à s'engueuler, nous nous entendions plutôt bien, nous pourrions presque dire que nous avions une relation de frères et soeurs. Tandis qu'avec ma mère, ce n'était pas froid, mais il n'y a pas que du faux la dedans. Je n'arrivais jamais à la faire rire, elle était toujours à me demander des choses, dès que je voulais faire quelque chose pour rigoler, elle me criait dessus, comme un enfant qui a fait une bêtise. Et les disputes entre mes parents n'étaient pas la pour arranger les choses. Dès que ma mère disait quelque chose, mon père la contredisait, se mettait à hurler, et ça partait en vrille. Dans ces moments-là, je m'enfermais aux toilettes en me bouchant les oreilles, tentant de ne pas pleurer. Mais parfois cela m'était impossible, mes nerfs lâchaient et je me mettais à sangloter pathétiquement sur la cuvette. Une fois le calme revenu, je m'apercevait souvent en sortant de mon antre que l'un de mes deux parents étaient sortis pour « prendre l'air » ou en l'occurrence pour oublier et destresser.

***

La musique de Sherlock Holmes dans les oreilles, je sentis que quelqu'un me pinçait. Instinctivement je fis un grand geste pour me dégager. Mon père me lançait un regard sévère et agita la tête pour me montrer la maison de Laurie qui se dressait devant nous. Je soupirais, cliquais sur pause puis retirais les écouteurs pour les ranger dans ma poche. J'attrapais mon sac et claquais la portière de notre vieille Citroën en sortant. Je sonnais et attendis que ma meilleure amie vienne m'ouvrir. Comme à son habitude, elle passa d'abord la tête par sa fenêtre, me fit un signe de la main avant de disparaître et de revenir quelques secondes plus tard dans l'entrebâillement de la porte d'entrée. Je m'approchais, lui fis la bises, la serrant dans bras -plus de trois semaines sans ma meilleure amie, c'était dur- et entrais. Mon père resta sous le porche, Chouchou -tel était le surnom de la mère de Laurie- étant en train de dormir. Il me dit au revoir, mais je l'ignorais. Enlevant mes chaussures je me dirigeais vers la chambre de Lau'.

« Toujours aussi bien rangée à ce que je vois, dis-je d'un ton ironique. »

Une sourire se forma sur ses lèvres et elle riposta :

« Roh ca va j'ai pas eu l'temps.

- T'en fait pas, si ce soir elle est toujours comme ça c'est que je suis malade !

- Ouais en gros ça veut dire que dans la journée tu vas t'éclater à la ranger ?! Mais t'es la pour ça Alouna Mimi !

- Mais si figure toi !! »

Nous nous mîmes à rire en choeur. Alouna Mimi était le nom qu'elle avait choisi lorsque nous étions petite, car c'était soi-disant plus facile à prononcer que Anouck, mais maintenant, elle retirait souvent le « Mimi » pour ne laisser qu'un « Alou. » Pour ma part, je ne m'étais pas compliqué, depuis mon plus jeune âge, Laurie c'était transformé en un Lau' que j'étais seule à utiliser, étant donné que mes parents et autres adultes l'appelaient Lolote. M'affalant sur son lit encore défait, j'enlevais ma veste et le jetais au sol. M'adossant au mur, je lui demandais ce qu'elle était en train de faire, même si je connaissais déjà la réponse.

« Devine !!

- Tu dansais !

- Han t'es trop forte !!

- Sur quoi ?

- Helen Jane Long et le Lac des Cygnes.

- T'as pas mis tes pointes ?

- Nop, j'ai justes mis les chaussons. Tu viens ?

- Nan !!

- Allez si ! »

Ele me tira par le bras jusqu'à ce que je me lèves. Ce genre de taquineries que nous faisons ensemble étaient toujours les mêmes depuis des années. Laurie étant une passionnée de toutes les danses possibles et imaginables, je n'allais pas chez elle sans savoir qu'un cours de danse serait de rigueur. Classique, moderne, jazz... Elle savait tout depuis l'âge de 3 ans. Moi je savais le moderne, que j'avais pratiqué de 4 à 9 ans, puis la danse africaine, que je dansais toujours aujourd'hui avec ma mère. Je lui montrais parfois mes chorégraphies car étant d'origine Malgache, ça l'intéressait de voir comment sa famille danse, là bas. Alors que je plaçais mes mains sur les hanches, j'attrapais de justesse un collant qu'elle me lançait, ainsi qu'un justaucorps. Je les enfilais devant elle, sans complexe, avant de me placer à son bureau, qui nous servait de barre quand nous faisions du classique. Je lui demandais sur quoi nous danserions et elle me répondit Struggle for Pleasure de Wim Mertens. Je pestais intérieurement, mais elle vit mon désaccord et me demanda pourquoi :

« Quoi tu l'aimes pas ?

- Roh mais tu sais très bien que j'l'adore, mais elle est vachement rapide, ça nique les mollets.

- Bah c'est l'but allez ! »

Je soupirais avant qu'elle ne comment la musique. Une fois dans le bain, c'était plutôt agréable, mise à part ces pieds dans la main impossible... Alors que nous faisions des arabesques -bien moche pour mon compte je dois dire- e me réjouis qu'elle n'est pas remarqué ma petite colère de ce matin sur l'ordi... Je me maudits lorsqu'elle prononça ces mots :

« Au faut t'avais quoi t'a l'heure sur Facebook ? »

Avait-elle lu dans mes pensées ou quoi ?! Je mis un certain temps à me reprendre mais je finis tout de même par prétexter :

« Ouais désolée, ça a trop buger, j'ai plus eu Internet, fin voilà ça à fait de la merde quoi, désolée. »

Elle hocha vaguement la tête avant d'aller boire un coup. Je le suivis, essoufflée. Regardant la pendule de la cuisine, je m'aperçut qu'il était 16:00. Déjà ?! Une heure que nous dansions ? Ouf, pour ça que j'étais si fatiguée.

« Lau ca t'dis on bouffe ?

- S'tu veux y a pas grand chose.

- T'as du Nut ?

- Ouaip.

- Ca va alors !

- Ok je reviens je vais changer de t-shirt. »

En l'attendant, je sortis les set de table, le Nutella indispensable, le pain, ect. Je connaissais sa maison comme si c'était la mienne, et lorsqu'elle revint, je commençais déjà à tartiner un morceau de brioche. Elle s'assit à sa place et fit de même. Nous étions toute deux dans le silence avant qu'elle ne le rompe de voix suave :

« Et sinon, quoi d'beau ?

- Pas grand chose, Marina fait chier, et toi avec Alex ça va ?

- Oui, il m'envoie des messages trop chou.

- Ca fait longtemps en fait que vous sortez ensemble ?

- Nan juste deux semaines.

- Ok. »
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