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Fasciné par une carte d'Australie, Nick, un journaliste américain, décide de tout plaquer pour atterrir à Darwin.
Une nuit fatale, un accident avec un kangourou et sa rencontre avec la jeune et robuste Angie vont le mener au coeur du bush, au milieu de nulle part, au sein d'un clan d'allumés coupés du monde.
Pris au piège, Nick va devoir user de tous les moyens possibles pour échapper à ceux qui l'ont adopté à son corps très défendant. En jeu : sa survie, tant physique que mentale...

L'attrait des écrits de Douglas Kennedy, outre le suspense, la réalité des personnages, est surtout son éternel questionnement, que ce soit sur l'humanité, l'Amérique bien-pensante, les hommes et les femmes, ou l'Art. Dans L'Homme qui voulait vivre sa vie, et La Poursuite du bonheur, il pose des questions profondes sur le métier d'écrivain, ou de photographe, et plus généralement sur le lien entre l'art et l'artiste, entre sa création, son don de soi, et les mensonges et douleurs qui en découlent. Il y a plus que le simple roman à suspense, ou d'amour. C'est au fond des mots que Douglas Kennedy va, et nous emmène avec lui. Un grand auteur moderne, qui ne renie pas son passé, qui garde au fond de lui ses origines, mais qui ne triche pas sur l'humanité. De l'art de voir l'être humain beau dans sa réalité, avec ses défauts, ses désarrois, ses charmes, ses bonheurs, et ses malheurs.


Mon avis : J'ai lu récemment deux romans de Douglas Kennedy, Une relation dangereuse et Piège Nuptial. Pour moi, cet auteur est incroyable, car d'une histoire simple, ses personnages se retrouvent dans des situations inimaginables, et le roman est toujours écrit avec finesse. L'auteur se documente énormément avant d'écrire, ce que j'aime beaucoup. Et même si ses histoires sont souvent tirées par les cheveux, elles sont très prenantes et lâcher le livre nous devient impossible à nous, pauvres mortels... Piège Nuptial m'a beaucoup plu, même si l'histoire est un peu "déjà vu". Il y a de l'humour et les personnages sont plutôt attachants. De plus, ça enlèves deux trois stéréotypes sur l'Australie comme quoi c'est un pays de rêve...

Limite d'âge conseillée : A certains moments, Douglas Kennedy décrit l'abbatoire de kangourous avec précision... Aussi, certains passages évoquent hum... Ba le sexe. Mais bon, les descriptions ne sont pas détaillées. Pour âmes sensibles, la limite d'âge serait de 14-15 ans, et pour les gros barbares comme moi, 12 ans x)