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 Les Insignifiants [ Cours ]

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Deutsch → On dit que c'est une psychopathe allemande. N'écoutez pas les rumeurs.

Deutsch'
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Deutsch → On dit que c'est une psychopathe allemande. N'écoutez pas les rumeurs.


Féminin
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Les Insignifiants [ Cours ] Vide
MessageSujet: Les Insignifiants [ Cours ]   Les Insignifiants [ Cours ] Icon_minitimeMar 21 Aoû - 12:09

Ils sont si inférieurs, si débiles. Mais qu'est-ce que je fiche ici...?
LES INSIGNIFIANTS

Les Insignifiants [ Cours ] Imgp1610

Les fêtes, je les ai toujours détestées. Il n'est pas possible d'expliquer ce que je ressens lorsque nous en célébrons une. Et il y en a bien trop sur une année.
En l'occurrence, c'est aujourd'hui mon anniversaire. Je ne comprends pas cette fête, pourquoi fêter le fait que notre vieillesse qui approche de plus en plus ? Oui, on m'a déjà dit que j'étais pessimiste.

Je pense que la pire chose est tout de même la famille... C'est assez ingrat de dire ça, mais il faut l'avouer, ils sont vieux et débiles. Qui voudrait de ça pour une fête ? Et puis, même mes amis me mettent en colère. Disons que j'ai une impression de supériorité énorme... J'aime ce qui est grand et supérieur, je suis intelligente, belle, je n'ai pas de bouton sur la face. Donc, pour résumer, je suis supérieure. Supérieure à ces vieux, à ces débiles, tous ces gens qui s'amusent, ils me dégoûtent, et mon seul intérêt pour eux, c'est quand ils me payent quelque-chose. En réfléchissant un peu, je viens donc de trouver l'intérêt de l'anniversaire.

Sans même leur adresser un regard, je m'assieds sur le « tissu jaune » qui recouvre le divan. Avant cela, je jette un regard attentif à celui-ci pour vérifier qu'aucune petite crasse ne le recouvre. Comme j'ai faim, je tire la tronche jusqu'à ce que l'on se décide à manger le dessert. Mais quand j'ai vu ce que l'on a osé me servir, j'ai failli crier ! En effet, c'est une espèce de glace à la fraise complètement liquide et insipide. Pour ça, ma vieille mère de 35 ans me paiera. Je retourne donc dans mon divan. Ils ont vraiment l'air de s'amuser comme des dingues...

Mon oncle et ma tante s'asseyent à côté de moi. On dirait qu'ils sont pressés de s'installer au près de « la fêtée ». Le pire, c'est que c'est de la pure gaminerie puisque ma tante me tourne quand-même le dos. J'ai presque envie d'y enfoncer un couteau.
Et puis mon père, il joue de la guitare comme un pied et il a encore le culot d'essayer de l'apprendre à Marie-José, l'amie de ma mère. Celle-ci n'est déjà pas capable de lire une note. Je ne sais pas pourquoi, mais je crois que le salaire de sa carrière de guitariste sera limité à deux euros par mois, don déjà généreux pour ses compétences actuelles.

Et puis, ma mère arrive avec son banjo ou du moins quelque-chose qui y ressemble. Parce-que moi et les noms des instruments, ça fait deux. Mon grand-père est resté à table, et comme je n'ai pas envie de le regarder, j'émets des hypothèses : soit il a pas encore fini son dessert répugnant, soit il sait plus bouger. Dans les deux cas, il me dégoûte.
J'avais déjà éloigné ma mère de mes pensées quand elle commence à jouer de son instrument... Jamais rien ne m'a cassé les oreilles d'une telle façon. Ma tante qui chante avec mon oncle pendant que mon paternel « joue de la guitare », Marie-José qui digère pas son dessert et maman qui tape sur son machin comme une malade. C'est une soirée de rêve qui commence !

-----------------------------------------

J'avais encore envie de manger. Sauf si c'était encore un truc dégueulasse. Je me levai doucement pour faire semblant d'aller chercher à boire mais en réalité, je ne faisais que regarder l'heure numérique affichée sur le micro-ondes. Il n'était que 21h00. J'allais mourir. Mourir d'ennui. Alors que je revenais dans le salon, mon père s’avança vers moi. Ma première pensée fut " ho non ". Qu'allait-il encore me proposer... ? Je l'observais. Mon paternel avait un regard bovin, des affreuses lunettes et des sandales en plastique qui pouvaient sans exagérer être comparées à celles d'un sans-abri.

- << Tu viens ma chérie, on va chanter ensemble ! >>

Mon Dieu. J'ai failli hurler. J'en ai marre. Vraiment trop marre. Il me prend de sa main humide de transpiration et m'emmène dans le salon. Je vais vomir...
Ma mère me lance un regard joyeux et me fait un grand sourire. Comment ose-t-elle sourire ? Et mon oncle qui me regarde d'un air stupide. Il n'en a pas que l'air. J'ai presque envie de lui dire " et quoi ? Tu veux ma photo ? ". Je me retins cependant pour ne pas éveiller des soupçons; je signale tout de même que je n'ai pas encore reçu mes cadeaux !
Tout à coup, le vérité naquit en moi. Ils allaient me faire chanter... J'allais devoir rire... Et surtout... Chanter... Il est libre Max ?! Ho non, pitié. Pas ça. Épargnez-moi, mon Dieu.
Tout à coup j'entends mon père de sa voix niaise :

- << Un, deux, un, deux... Il est libre, Max... Y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler... >>

Je vais tomber dans les pommes. Mon paternel me lança un regard pour m'obliger à chanter. Il y avait du bruit dans la salle. Pour me divertir, je décidai de changer les paroles... Je me mis donc à chanter.

- << Il est con, Max... Il a voulu voler mais il s'est craché... Il a pas d'ailes il l'avait pas capté... Il est con, Max. Aujourd'hui il la voir sa prostituée. >>

Ce qui me sert de famille a été contente de me voir chanter. On peut dire que je me suis occupée ! Le sourire en coin, je me dirigeai vers le micro-onde et lançai un cri de désespoir. 22h00. Je faillis pleurer en voyant mon père avec sa tête de débile, se diriger vers moi.

-----------------------------------------

- Que se passe-t-il ma chérie ?!

Mon père me releva en me regardant frotter mes fringues avec dégoût. Alors que je m'étais retenue toute la soirée, c'est à ce moment précis que j'eus l'envie irrésistible de lui envoyer tout ce que je pensais en pleine figure. Mais je retins la réponse cinglante qui me titillait la langue pour répondre d'un air las :

- J'ai vu une araignée.

L'homme que je ne considérais même pas comme tel sembla s'être réellement inquiété pour moi, d'autant que je n'avais pas remarqué la présence de la famille entière autour de nous. Alors que je croisais leurs regards un par un, une triste révélation me serra les entrailles : leurs yeux n'avaient aucune expression, tels ceux des morts vivants dans "The Walking Dead", et me fixaient avec une étrange obsession, comme possédés par le cri déchirant que je venais de lâcher. C'est également à ce moment que je remarquais que la pièce était devenue extrêmement calme. Un silence de mort s'était installé, leurs instruments s'étaient tus tout comme leurs voix ( ils ne semblaient même pas capables de sortir un son ).

Cette ambiance me plaisait. Si la soirée s'était déroulée ainsi depuis le début, j'aurais passé le meilleur anniversaire de ma vie. Malheureusement, bien que j'aie dégusté ces précieuses secondes d'ambiance d'enterrement avec délectation, ce moment mythique ne dura pas. Bientôt, tous les visages se remirent à sourire et les conversations reprirent. Mon visage se re transforma en celui d'un zombie et je dus encore tuer trois heures avant de pouvoir enfin aller me coucher. Ou pas. Alors que je passai mon pyjama, mon père me lança :

- Attends, Alfred a dit qu'ils nous invitait à boire un verre pour ton anniversaire, tu as déjà oublié ?

Le fait qu'il ne remarque même pas mon exaspération, mon ennui et mon mépris envers lui me mit dans une colère noire. Le regard plus froid que jamais, je lui rétorquai :

- T'iras tout seul.

Je laissai mon paternel en plan et montai les escaliers avant de m'effondrer sur mon lit dont les draps n'avaient plus été changés depuis trois mois. Encore ma feignasse de mère qui avait préféré son canapé à ses occupations ménagères. Je m'endormis comme une masse. Derrière mes paupières, une histoire d'horreur se déroulait de nouveau, celle où j'étais allée au café avec mon père, Alfred et Marie José.

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